/
/
Une stratégie ESG mondiale ? Le défi est dans l’air

Une stratégie ESG mondiale ? Le défi est dans l’air

14 octobre 2021

Afin de répondre aux réglementations et priorités environnementales, il est essentiel pour l’immobilier de penser à sa stratégie ESG et aux actions et investissements à effectuer pour améliorer l’impact environnemental, social et sociétal de l’immobilier. 

A l’occasion de la Journée nationale de la qualité de l’air, mobilisons-nous pour lutter contre la pollution de l’air, à l’intérieur des locaux comme à l’extérieur : n’oublions pas que c’est un problème majeur de santé environnementale touchant aussi bien les pays à revenu faible, intermédiaire ou élevé.

Par Michel Tolila, Président de Stonal

La qualité de l’air est devenue un enjeu de société parce qu’il s’agit d’un enjeu clairement identifié comme étant de santé publique. L’OMS rappelle ainsi qu’il est essentiel de lutter contre tous les facteurs de risques de maladies liées à la pollution de l’air.
A cet égard, si la plupart des sources de pollution de l’air extérieur échappent totalement au contrôle des individus, elles nécessitent aujourd’hui une action concertée au niveau local, national et régional des responsables des secteurs des transports, de l’énergie, de la gestion des déchets, de l’agriculture et de l’immobilier. Pour ce dernier secteur, l’univers des technologies immobilières avance vite en proposant notamment des outils de mesure, de gestion et d’amélioration du rendement énergétique des bâtiments par la structuration et l’analyse à grande échelle des données immobilières dans la perspective de pouvoir mieux piloter et flécher les investissements à impact réel en matière de performance environnemental.
A la lumière des élections présidentielles de 2022 et des différentes politiques déjà mises en place – telle que la réglementation RE 2020 (qui s’applique à l’immobilier tertiaire), la place accordée à la qualité environnementale des logements, des parcs immobiliers, des bureaux – et plus largement de l’ensemble des actifs immobiliers – doit être au cœur des préoccupations électorales. Car c’est au final dès aujourd’hui qu’il faut pouvoir anticiper – et donc planifier – les futurs coûts et investissements qui seront à intégrer dans les années à venir, tant côté institutionnels que côté particuliers. Dans ces débats, la place de la technologie doit urgemment être définie et au plus haut niveau (élus, pouvoirs politiques, acteurs de l’urbanisme) pour donner un cap réel en matière d’atteinte des objectifs de développement durable et une alerte sur une potentielle “décote brune” des actifs immobiliers les moins adaptés aux nouveaux indicateurs ESG et normes environnementales.
Faire remonter au plus au niveau les réflexions sur la valeur verte, c’est aussi inviter à proposer une grammaire commune – telle que le développe STONAL – pour que les acteurs de l’immobilier puissent communiquer avec fluidité sur des indicateurs partagés. Aujourd’hui, les indicateurs environnementaux présentent en effet des processus hautement complexes et dynamiques, avec une faible comparabilité des classements ESG, et une hyper-normalisation peu lisible au final pour les usagers de l’ensemble de la chaîne de valeur immobilière.
La mesure, la structuration, et l’exploitation des data de notre patrimoine immobilier tout confondu est donc le socle de base commun à construire en premier et sur lequel nous pouvons travailler à la simplification les démarches, à la visualisation des enjeux, au fléchage des investissements et coûts potentiels afin d’atteindre les objectifs de neutralité carbone annoncés.
Dans la prochaine décennie, la menace d’un effet brown discounting (en Français la « décote brune ») de la valeur immobilière peut être maîtrisée à la condition de mettre en place une solution de modélisation des scenarii des données de la perte de valeur.
Ainsi, si aujourd’hui de premières “Technology for IMPACT” proposent des solutions sur le cycle de vie de l’immobilier afin de pouvoir relever les défis liés à une transition ESG mondiale, elles restent encore assez segmentées en termes de services proposés pour le marché. L’enjeu réel est donc de proposer une solide infrastructure numérique des données du patrimoine sur laquelle pourront se fonder différentes solutions d’analyse et de compréhension globale des critères « E », « S » et « G ». Telle est fondamentalement la mission de STONAL.

Derniers articles

Restez au courant de l'actualité technologique du secteur de l'immobilier !

Catégories

\\ S'inscrire à la newsletter.
\\ Félicitation vous vous êtes inscrit à notre newsletter.
Restez au courant de l'actualité technologique du secteur de l'immobilier !