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Liquidité : l’importance de la gestion documentaire et d’une data room solide dans un contexte de crise 

Liquidité : l’importance de la gestion documentaire et d’une data room solide dans un contexte de crise 

16 janvier 2024

La liquidité des actifs est l’un des plus grands défis auquel est confronté le secteur immobilier. Et il peut s’avérer encore plus handicapant en contexte de crise, comme cela est le cas actuellement. Un élément peut alors être décisif et aider à une meilleure liquidité : l’établissement d’une base de données exactes et exhaustives accompagnée d’une bonne gestion documentaire. Explications. 

 

Une petite définition de la liquidité immobilière pour commencer. Selon Jean-Maxime Jouis, CEO de BNP Paribas REIM France, “la liquidité est la capacité” à vendre “un actif dans un temps relativement court”, sans grand risque, avec une décote limitée.  

Parmi les éléments qui participent à une l’illiquidité se trouvent les défaillances documentaires. Et si, en temps normal, un document manquant, incomplet ou non valide ne ferait que ralentir une transaction ; en temps de crise, cela peut aller jusqu’à empêcher une vente, rappelle Jean-Maxime Jouis.  

C’est pourquoi, il est plus qu’essentiel de compter sur une solide documentation et une parfaite connaissance de l’actif avant d’effectuer une transaction. Un outil s’offre alors aux asset managers et aux property managers : l’intelligence artificielle. Même si elle n’assure pas un résultat sans faille, sa rapidité d’action fait gagner aux acteurs du secteur un temps précieux, dans un contexte immobilier plus que tendu.  

L’intelligence artificielle va également être capable de détecter une potentielle erreur peut être difficilement détectable pour l’œil humain. Car selon Jean-Maxime Jouis, “aujourd’hui, nous ne pouvons pas nous contenter d’une analyse standard (…), nous devons être certains de ne pas être passé à côté de l’éléphant dans la salle.”  

Christel Zordan, Directrice Générale de la Société de la Tour Eiffel, va dans le même sens. Elle évoque des processus de cession beaucoup plus complexes ces derniers mois, dans lesquels il n’y avait qu’un ou deux acquéreurs potentiels. “Dans ce cas, s’il y a un élément qui n’est pas confortable pour un acquéreur, il va passer au sujet suivant et partir de la négociation. Quand bien même il resterait, il nous faut également convaincre sa banque. Or, aujourd’hui, les banques sont encore plus pointilleuses et plus sélectives dans les acquisitions qu’elles financent.”  

Même si le “100% réussite” n’existe pas encore, les outils basés sur l’intelligence artificielle se révèlent essentiels dans un contexte en crise afin d’éviter au maximum les échecs dans les processus d’acquisition. 

 

Les propos de Jean-Maxime Jouis et de Christel Zordan sont extraits d’une conférence donnée au SIMI, animée par Robin Rivaton, CEO de Stonal. Vous pouvez la visionner en intégralité ici.  

Retour en images sur la conférence Stonal au SIMI 2023

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